Foire aux questions

Les coordonnées GPS des éoliennes figure dans le plan de localisation du projet mis en ligne sur le site dédié au projet.

Les montants réels de l’investissement ne sont pas connus précisément à ce jour, puisque les contrats avec les fournisseurs ne seront signés qu’une fois les autorisations de construire et d’exploiter obtenues.

Nous travaillons aujourd’hui en nous basant sur un coût estimé du projet de 13,9 millions d’euros. Nous attendons un temps de retour sur investissement inférieur à 15 ans, avec un taux de rentabilité de 3,64%.

Le modèle économique est détaillé dans le dossier d’étude d’impact, qui était consultable pendant l’enquête publique.

Les trois éoliennes seront raccordées, en liaison souterraine, à un poste de livraison situé sur site.

L’option retenue est un raccordement direct, sur la ligne électrique Chauffaille-Monsols. C’est la possibilité finale qui a été retenue par ENEDIS.

Les éoliennes envisagées sur le site de Champ Bayon, de 135m de hauteur de mât, de 185.5m en bout de pale et 3 mégawatt de puissance, sont des éoliennes adaptées aux différentes contraintes du site, permettant de maximiser la ressource en vent.

Elles ont des dimensions comparables aux éoliennes installées à Valsonne, sur le parc du Beaujolais vert.

Le choix du turbinier se fera via un appel d’offres européen, prévu pour fin 2021.

La campagne de mesure du vent s’est déroulée sur site d’avril 2014 à juin 2015 avec l’installation d’un mât de mesure de  50 m de hauteur. Sur ce mât de mesure, deux girouettes et trois anémomètres ont enregistré les conditions du vent (direction et intensité). Un radar mesurant le vent en hauteur a également été utilisé de septembre 2014 à février 2015 pour mesurer des données à des hauteurs de 10 à 170 m. L’ensemble de ces données enregistrées sur le site a été corrélé avec des données long terme MERRA enregistrées par la NASA afin d’obtenir une estimation la plus précise possible des conditions de vent sur le site de Champ Bayon.

Les résultats de l’étude de vent démontrent le bon productible du site qui s’élève à 19 GWh/an. Cela représente également 2 100 heures annuelles de fonctionnement en équivalent pleine puissance, le projet se classe donc dans la moyenne des sites français.

L’installation des éoliennes nécessite l’aménagement des chemins (privés ou communaux) pour permettre le passage de convois volumineux. L’aménagement de ces chemins (chemins existants et si besoin, emprises nécessaires sur les parcelles avoisinantes) est conditionné à la signature préalable par les propriétaires (et par les exploitants le cas échéant) d’une promesse de servitude autorisant la CNR à réaliser à ses frais les travaux nécessaires.

Les voies d’accès seront ensuite utilisées pour la maintenance du parc éolien (passage d’un véhicule léger environ une fois par semaine). Ces chemins d’accès seront également utilisés par les forestiers, les éventuels visiteurs du parc et doivent être, par tous temps, praticables pour les services de secours. Leur entretien est sous la responsabilité de l’exploitant (CNR).

La CNR travaille main dans la main avec Saint-Igny-de-Vers et Saint-Bonnet-des-Bruyères.

Disposant d’un capital majoritairement public, la CNR propose des projets co-construits avec les collectivités.

Pour le projet de Champ-Bayon, la communauté de communes, ainsi que les deux communes, sont entrées au capital.

Le chantier a été décalé à plusieurs reprises.

Les recours ont entraîné un premier retardement des travaux de chantier.

Ensuite, la crise sanitaire de la COVID 19 a eu pour conséquence de retarder l’approvisionnement des turbiniers.

Etant donné que la période règlementaire de début de chantier est déjà passée, les travaux commenceront à l’été 2022 pour garantir le respect de la biodiversité.

Un incendie peut avoir une origine interne (composants électriques présents dans l’éolienne, surchauffe de pièces en rotation) ou externe (la foudre par exemple).

La conformité des éoliennes et autres composants du parc éolien avec les normes en vigueur rend le risque d’incendie d’origine interne très faible. De plus, le système de détection des anomalies dont sont munies les éoliennes permet de prévenir l’exploitant du parc en cas de début d’incendie.

En ce qui concerne les incendies d’origine externe, des mesures préventives et réductrices sont mises en place en concertation avec le Service départemental d’Incendie et de Secours. Les éoliennes sont par ailleurs équipées d’un dispositif de protection contre la foudre.

Lors du premier dépôt du dossier, 4 éoliennes avaient été envisagées.

Cependant, après le retour des services de l’Etat, une version à 3 éoliennes a été retenue.

Si le projet devait être arrêté quelle qu’en soit la raison, les deux communes ne seront redevables d’aucune forme de compensation à CNR.

De plus, comme cela est indiqué dans la loi, le coût de démantèlement du parc à la fin de l’exploitation sera pris en charge par la CNR.

Par contre si le projet se réalise, les communes bénéficieront de retombées financières liées à la fiscalité du parc éolien.

L’énergie produite par une éolienne compense intégralement l’énergie consommée dans toutes les phases de son cycle de vie  (fabrication, construction, exploitation, démantèlement et recyclage) en moins de 12 mois.

Les éoliennes sont conçues pour résister à des vents de grande violence. A titre d’exemple, l’éolienne Enercon E101 sur mât de 135m de classe II a résiste à des rafales de 59.5m/s  à hauteur de moyeu soit 214km/h de vent.
La tempête Martin de 1999 a balayé la France avec des vents de 126 km/h (Mâcon) à 198 km/h (Ile d’Oléron).
Le système de sécurité garantit un fonctionnement sûr de l’éolienne. Les éoliennes sont freinées d’une façon entièrement aérodynamique par inclinaison des pales en position drapeau. Pour des vents supérieurs à 28 m/s, la puissance est progressivement réduite par le réglage de l’angle des pales du rotor. Lorsque la vitesse des vents s’élève à environ 34 m/s, la puissance est réduite jusqu’à atteindre 0.

L’évolution du prix de l’immobilier relatif à l’implantation d’éoliennes à proximité d’un bien n’a jamais été démontrée. Actuellement, l’ADEME étudie à l’échelle nationale les liens entre ces deux variables.

Les résultats de cette étude sont attendus pour la fin de l’année 2021.

Comme toute infrastructure (route, voie ferrée, …) les éoliennes génèrent des infrasons autour des installations qui se limitent à des niveaux sonores nettement inférieurs aux seuils d’audition et de perception et n’engendrent pas d’effet nuisible sur la santé humaine, au regard des connaissances actuelles et des données disponibles.

Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les résultats des dernières études (2017) ne justifient ni de modifier les valeurs limites d’exposition au bruit existantes, ni d’étendre les fréquences sonores actuellement considérées dans la réglementation aux infrasons et basses fréquences sonores.

La loi française précise que c’est l’exploitant du parc éolien (c’est à dire CNR) qui est responsable du démantèlement et de la remise en état du site dès la fin de l’exploitation (Article L553-3 du Code de l’environnement). CNR assurera donc ce démantèlement quel qu’en soit le coût.